La mémorisation de la Parole de Dieu peut vous sauver la vie. Nous étions en Turquie dans les années 70. La junte militaire venait de se faire remplacer par un gouvernement civil. Il y avait un esprit de xénophobie qui traversait le pays.
Tous les mois, il y avait environ 150 assassinats d’étrangers qui habitaient là. Nous avions un ami Américain qui habitait dans une ville près de la Syrie avec son épouse. Un jour, assez tôt le matin, on a sonné à la porte. En ouvrant, il a vu des hommes armés. Il a essayé de leur échapper mais on lui a tiré dans le dos. Il était un pianiste doué et sa femme était enceinte de 8 mois.
Protégé d’un attentat par la pratique de la mémorisation ?
Moi-même, j’avais l’habitude tous les jours vers 7h30 – 8 h de faire une promenade de prière dans un des magnifique parcs d’Istanbul qui avait vue sur le Bosphore. J’apprenais par cœur le livre de Jacques.
A cette époque, il y avait des conflits entre les universités de droite et les universités de gauche. Certains prenaient l’habitude de passer en voiture devant l’université adverse, et de tirer sur la foule des étudiants à l’entrée ou la sortie des classes.
Le chemin que je suivais sous les sapins était juste en bas d’une université.
Je lisais une phrase à ajouter au groupe de versets que j’étais en train de mémoriser. Je le disais à haute voix. Puis je me suis arrêté pour relire le passage pour vérifier que je n’avais rien oublié.
Soudainement, j’entendais des pétards !
Cela me semblait étrange, si tôt le matin. Mais j’entendais le sifflement de 5 ou 6 coups autour de ma tête. J’ai vu un homme avec un chien descendre, entre les arbres, les 20 mètres entre moi et la route. Je pensais discuter avec lui en turc (une opportunité de le pratiquer). Mais j’ai vu qu’il semblait avoir un fusil dans la main.
Alors sans demander plus d’explications, j’ai couru jusqu’à notre appartement en zigzaguant (en tombant sur les talus). Mon épouse était encore au lit après une nuit difficile (bébé qui pleurait). Voyant que je saignais, elle m’a demandé plusieurs fois ce qui m’était arrivé.
Mais j’avais tellement couru que j’étais à court de souffle. Quand j’ai pu enfin lui expliquer, j’ai dit, « Aujourd’hui tu as failli perdre ton mari ».
Alors, est-ce que la mémorisation m’a sauvé la vie ? Probablement. L’Esprit m’a fait arrêter ma promenade juste au bon moment !