Le trouble de stress post–traumatique est un trouble anxieux qui se différencie des autres troubles anxieux par son origine : un événement traumatique. Le trouble de ce choc post–traumatique peut apparaître à la suite d’événements traumatisants qui occasionnent une détresse importante.
Eviter le stress post-traumatique
Avant de discuter un sujet si délicat, j’aimerais préciser que je n’ai aucune compétence professionnelle dans ce domaine. Je ne suis ni psychiatre ni thérapeute ni même (dans le sens officiel du terme) un pasteur. Ma seule autorité réside dans le fait que j’en ai été victime et j’en suis sorti. Et du point de vue expérience, j’ai pu indiquer à d’autres le chemin où j’avais trouvé la libération.
“Mes Voies” ou “Ses Voies”
Car nous avons tous la tendance de vouloir ramener Dieu à
notre niveau. Mais la Bible dit
clairement,
« Car Mes pensées ne sont pas vos pensées,
Et vos voies ne sont pas Mes voies, dit l’Eternel.
Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre,
Autant Mes voies sont élevées au-dessus de vos voies
Et Mes pensées au-dessus de vos pensées. » (Esaïe 55.8-9)
Chercher la guérison au bon endroit
Etant l’animateur d’une groupe biblique d’évangélisation autrefois, on pouvait discerner par les symptômes, les éventuelles causes de leur comportement ou anxiété.
Une personne avait été trahie par son mari qui était parti avec une autre femme et elle avait peur que sa seule fille l’abandonnerait aussi. Elle prenait du Valium car elle ne pouvait plus dormir la nuit tellement cette pensée stressante dominait son esprit.
D’autres n’arrivaient pas à imaginer que Dieu était un Père qui les aimait tendrement car leur père terrestre était violent et abusif. Ou que Dieu le Père est toujours présent alors que leur père biologique était un père démissionnaire et toujours absent.
Quand on t’a dit toute ta vie que tu ne vaux rien, tu seras un chômeur comme ton père si tu n’as pas de bonnes notes à l’école ; votre estime de soi prend un coup. (C’est encore pire quand c’est ton prof qui te le dit.) Quand on n’arrête pas de t’abaisser, on réagit et on fait tout pour se faire remarquer et montrer qu’on existe.
Nous subissons tous un stress post-traumatique
D’autres personnes avaient des parents divorcés (sentiment de trahison et abandon) et certains avaient été traumatisés par leur temps dans un internat.
D’autres dans le groupe avaient un arrière-plan marxiste – trotskiste ou syndicaliste. Chacune des idées a sa valeur. Mais la mise en œuvre est toujours faite par des hommes et des femmes imparfaits et pécheurs. Comment (et pourquoi) laisser Dieu remodeler certaines certitudes ou colères qui ont animé leur vie depuis des années ? L’effet de la colère renforcée par des paroles négatives de vouloir détruire le système a peu d’impact sur le système. Mais blâmer les autres et avoir de la haine nous détruit beaucoup de l’intérieur.
J’ai rencontré des personnes qui ont été emmenées en consultation chez des marabouts quand elles étaient enfants ou ont subi les conséquences des imprécations maçonniques prononcées par des parents lors des rites. D’autres ont été présentées à Marie, Mère des Sept Douleurs. Ce n’était pas leur faute mais toute leur vie elles ont souffert de douleurs et cela rendait leur vie misérable.
Les traumatismes qui sont à la base des conflits de société
Oui, (comme dit le site www.anxiéte.fr) le trouble de stress post–traumatique peut apparaître à la suite d’événements traumatisants qui occasionnent une détresse importante.
L’ensemble de ces symptômes entraîne une
souffrance significative de la personne, et /ou une altération de son
fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Ainsi, le fonctionnement entier du
patient peut être tourné vers le traumatisme et son souvenir. Les sujets vont avoir tendance à éviter les pensées et les conversations
qui leur rappellent le traumatisme, mais également les lieux, les situations et
les personnes susceptibles de leur rappeler la situation originelle. Leurs
intérêts et leur mode relationnel se réduisent peu à peu.
C’est encore plus problématique quand il y a des complications.
En particulier, il n’est pas rare de
voir apparaître :
un syndrome dépressif (tristesse de l’humeur, ralentissement psychomoteur, perte d’intérêt, insomnie, perte d’appétit…),
des idées suicidaires,
des conduites addictives, alcooliques ou autres.
La survenue de complications assombrit évidemment le pronostic.
Des solutions qui fonctionnent partiellement
Dale Carnegie (un motivateur renommé) dira que ce n’est pas la chose (choc) qui vous est arrivé qui importe. Cela n’est que 10% de l’équation. Les 90% c’est la façon dont vous réagissez.
Un psychologue ou psychiatre dira de laisser le passé dans le passé. C’est certain que c’est une bonne idée, mais si vous vous trouvez en prison (même psychologique) à cause des actions passées, cela vous revient dans le visage tous les jours.
On voit dans les téléfilms (NCIS, Sherlock Holmes) que les personnes en proie avec des traumatismes vécus sur le champ de bataille ou une addiction à l’héroïne ont besoin de faire partie d’un groupe de parole. C’est le début du processus de guérison de pouvoir mettre des mots sur le traumatisme. Mais ce n’est pas LA guérison. Au contraire, l’expérience montre quand on roule dans la boue et la fange de notre passé, qu’il ne faut pas être surpris par l’odeur désagréable que l’on dégage.
Boire pour oublier notre stress post-traumatique ?
Cela fait beaucoup de bien aux participants de pouvoir se libérer et aussi de savoir qu’ils ne sont pas seuls en écoutant les témoignages des autres. Ils découvrent qu’ils ont tous vécu des événements traumatisants mais ont pris l’habitude de renforcer l’emprise des émotions négatives que la situation a engendrées. Il suffit de le répéter une fois par jour pendant 21 jours dans son esprit (comme disent certains spécialistes) pour que cela devienne une habitude. Ces habitudes émotionnelles, comme toute habitude, sont comme des fers sur un prisonnier. On ne peut s’en défaire sans de l’aide.
Pensez à autre chose
Une grande découverte de notre temps est que l’esprit humain ne peut se concentrer sur plus de deux choses en même temps. C’est pour cela que le psy essaie de nous faire penser à autre chose dès que l’angoisse nous atteint à nouveau.
(Rappelez -vous de Louis de Funès dans Les Gendarmes à New York qui avait cru voir sa fille sur le paquebot. Cela serait une catastrophe pour sa carrière de gendarme de ne même pas pouvoir faire obéir sa propre famille. Alors le psychiatre lui a appris à allumer une grosse allumette et se concentrer là-dessus en disant qu’il était en paix et que sa fille n’était pas là. Le problème avec cette méthode est que sa fille était bien là et que les allumettes s’éteignent… Mais c’est une bonne idée d’apprendre à son esprit de se concentrer sur une autre pensée moins traumatisante.
Pas plus de deux tâches à la fois
Dans Futura Sciences, on découvre les résultats des études effectuées à ce sujet :
Notre cerveau, certes performant, ne peut apparemment pas se concentrer sur plusieurs choses à la fois.
Cela fonctionne pour deux tâches, mais pas plus. Les chercheurs ont réitéré l’expérience en donnant aux volontaires trois actions à effectuer simultanément. Résultat : des erreurs en pagaille, un temps de réaction particulièrement allongé, et les sujets ont dû abandonner au moins l’une des tâches.
Les habitudes de réflexion sont difficiles (voire quasi impossibles) à effacer
Cette nature duale de la fonction frontale peut expliquer pourquoi le cerveau
humain est incapable de réaliser plus de deux tâches en même temps et est
certainement la cause de nombreuses limitations dans nos capacités de
raisonnement, de décision et d’adaptation.
Bien que ces considérations permettent de conduire des gens sur la voie de guérison d’un stress post-traumatique, on est encore loin de la guérison complète. Car les habitudes de réflexion sont difficiles voire quasi impossibles à effacer (au moins d’une manière éthique).
La mauvaise habitude à remplacer par une « bonne » habitude
La seule chose qui marche est que la mauvaise habitude soit remplacée par une « bonne » habitude.
Encore faut-il que la bonne habitude ne soit pas encore plus nuisible, voire une contrefaçon qui vous rende encore plus tourmenté qu’avant.
faire partie d’une secte,
adhérer à une cause – Daesh, écologie militante,
consulter des voyants ou des guérisseurs qui vous offrent une guérison temporaire mais un tourment continuel.
sophrologie, religions orientales, mysticisme,
toute idole qui prend la place de Dieu dans votre cœur
En plus, les années d’habitudes persistantes ne s’effacent pas en un claquement de doigt, même si avec un thérapeute, nous en découvrons l’origine.
Les séquelles de nos stress post-traumatiques sont enracinées dans nos émotions et nos sentiments (une émotion qui se justifie avec un raisonnement) et aucun chirurgien ne peut y accéder pour régler le problème sauf Dieu. C’est ce que dit la Bible.
« Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée (lisez « scalpel ») à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointure et moelle ; elle juge (faire l’évaluation et trouver des solutions) les sentiments et les pensées du cœur. » (Hébreux 4.12)
Faire confiance au “Grand Chirurgien” pour traiter l’abcès
Comme avec un chirurgien, nous n’avons pas besoin de comprendre exactement comment Dieu et Sa parole vont opérer. On Lui fait confiance qu’Il sait quel abcès a besoin d’être percé et nettoyé. On espère aller mieux après l’opération bien que cela dépende aussi de nous (ne pas s’exposer à nouveau aux sources de traumatisme, suivre la prescription et s’accorder un temps de convalescence). Mais Il est notre Créateur, et Il sait exactement comment nous fonctionnons.
Dans nos églises, les pasteurs sont poursuivis par des personnes qui ont besoin de parler. Mais, bien que cela leur fasse du bien, cela ne les guérit pas durablement de leur stress post-traumatique. Car ils vont d’une l’église à une autre pour trouver un soulagement en espérant une libération.
Le secret de la guérison intérieure ?
De mon expérience (et cela n’engage que cela), la délivrance n’est possible que si la Parole a été entendue et de préférence mémorisée. Cela permet un processus de « guérison d’origine divine » dans leur vie intérieure. Qu’ils donnent leur consentement (comme à l’hôpital avant une opération) pour permettre à Dieu d’intervenir. Et puis une simple prière d’autorité que Jésus donne à ses serviteurs permet de voir des miracles.
D’ailleurs, c’est exactement le processus décrit dans la Parole :
« Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient. » (Marc 16.20)
Un cas pratique de libération du stress post-traumatique
Dans le cas de la dame qui avait été abandonnée par son mari et ne pouvait plus dormir sans prendre du Valium de peur que sa fille l’abandonne aussi :
Elle a passé 5-6 semaines dans le groupe biblique. Elle écoutait des études sur la foi, la prière, et prenait l’habitude tous les jours de lire un passage biblique. Mais elle voyait aussi que les membres du groupe disaient pendant le temps des prières des uns des autres, « ce soir c’est son tour ! »
Ce soir, c’est son tour de recevoir la guérison de son stress post-traumatique !
Ce soir-là, c’était effectivement son tour. Alors elle a expliqué son cas. Et toutes ses craintes et la douleur de son vécu sont sorties. Après chaque pause, tout ce que l’animateur pouvait lui dire était, « Est-ce que c’est cela que tu veux ? » Non, mais (et elle continuait avec la suite de son histoire). « Est-ce que c’est cela que tu veux ? »
Quand elle a fini, on lui a demandé si elle voulait bien que Dieu remplace ses douleurs et craintes (stress post-traumatique) avec Sa Paix et Sa Présence. Elle a donné son consentement. Les animateurs ont simplement prié (avec remerciement) que Dieu avait entendu notre prière.
Pendant une semaine, pas de nouvelles
En la voyant à nouveau, nous la reconnaissions à peine. Elle était radieuse. Elle était allée chez la coiffeuse et ses yeux n’avaient plus ce regard accablé.
« Comment ça va ? Cela va très bien, merci. Vous dormez bien ? Oui pourquoi ? Depuis une semaine comme un bébé ! Et le Valium ? Le soir, après la réunion, je sentais que Dieu me disait de m’en débarrasser. Alors je l’ai jeté dans les toilettes et je n’en ai plus eu besoin. » (C’est son témoignage, mais ce n’est pas à faire à moins que Dieu dirige ainsi.) Les docteurs savent qu’un sevrage d’un médicament addictif n’est pas facile. Dans son cas, Dieu a enlevé le besoin même de le prendre.
Dieu fait-il Ses miracles toujours de la même manière ?
Absolument pas. Il est souverain. Je reconnais que Dieu ne fait que rarement Ses Miracles de la même manière. Sinon on en ferait une Religion ! Dieu peut utiliser des docteurs, la nature, de la musique, des pasteurs ou des prêtres ou une parole d’un petit enfant pour guérir un stress post-traumatique. (Il suffit d’étudier tous les miracles décrits dans la Bible pour s’en rendre compte.)
Nous savons que l’esprit humain doit toujours avoir quelque chose pour le remplir. Dans le domaine spirituel, on fait souvent l’erreur de rechercher les cadeaux (les réponses à nos prières) que Dieu peut nous apporter plutôt que de chercher Dieu Lui-même. Si ce n’est pas la Présence de Dieu qu’on recherche, autre chose remplira l’espace de notre cœur. Généralement, ce sont des soucis pour tout et rien qui remplit nos pensées.
Les soucis sont directement opposés à la Foi parce qu’ils tiennent à distance le “Facteur X” de la présence de Dieu dans ce monde. Mais en essence c’est le même processus :
un sujet de plainte que nous faisons repasser tous les jours dans notre esprit.
Nous mémorisons tous les détails pour pouvoir les reconstituer à volonté à qui veut l’entendre.
Et nous méditons combien cela nous rend malheureux.
Rajouter l’émotion et le sentiment d’injustice et cela devient un sentiment de rancune et de détresse.
L’odeur de notre stress post-traumatique ou le parfum de notre guérison
Les odeurs de nos pensées se sentent de loin. Quand vous venez de nettoyer les écuries ou le poulailler, votre entourage aura hâte que vous preniez une douche avec beaucoup de shampoing !
Paul dit « Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ et qui répand par nous en tout lieu l’odeur de Sa connaissance ! Nous sommes, en effet, pour Dieu, la bonne odeur de Christ parmi ceux qui sont sauvés… une odeur de vie donnant la vie ». (2 Corinthiens 2.14-16)
C’est pourquoi nous avons besoin de mémoriser, ou au moins lire la Parole tous les jours pour entretenir notre guérison. La foi vient de ce qu’on entend de la Parole de Dieu. Et Sa présence produit la Paix et la confiance en Sa bonté, sans avoir besoin de contrôler nos circonstances. Nous avons appris ce que dit la Parole :
« Déchargez-vous sur Lui de tous *vos soucis, car Lui-même prend soin de vous » (1 Pierre 5.7)
Pour éviter de se “contaminer” à nouveau
* Le Saint Esprit peut vous alerter dans votre esprit si vous allez trop loin dans votre réflexion ou souci. Au départ vous repassez des faits réels qui vous sont arrivés. Mais dès que vous rajoutez vos conclusions négatives, l’Esprit de Dieu utilise la Parole pour vous rappeler tout ce que Jésus a dit. Il vous empêche d’aller plus loin de peur que vous vouscontaminiez vous-même par votre incrédulité !
Se souvenir de sa situation, en revanche, est utile pour pouvoir témoigner comment Dieu vous a délivré de vos angoisses. Mais ce n’est pas utile de rouvrir d’anciennes plaies. L’événement traumatisant ne produit plus de stress et même s’il y a encore des cicatrices, elles sont saines et libres de toute infection. Car Dieu n’est pas un chirurgien qui fait un travail bâclé.
Pourquoi demander le « consentement » d’être guéri de son stress post-traumatique ?
Comme vous le savez déjà, beaucoup veulent rester « victimes ». Cela leur plait de pouvoir raconter leur malheur à tout le monde. Ils se régalent dans la pitié des autres. Et il y a plusieurs dangers qui nous guettent si on reçoit la guérison.
On peut perdre son allocation d’handicapé ou chômage qui nous fait vivre ainsi que notre accompagnateur. C’était le cas de Yvette qui avait reçu une guérison partielle qui était évidente pour tous. La semaine suivante, elle avait de nouveaux vêtements et coiffure. En tant qu’enfant il parait qu’elle était tombée dans un feu et depuis elle marchait difficilement accompagnée d’une aide. Son visage et son corps étaient tordus sans la possibilité de contrôler ses gestes. Mais voilà, sa vieille mère n’avait qu’une toute petite retraite et dépendait de son allocation d’handicapé. Et sa guérison n’était pas complète bien que sa situation se fût beaucoup améliorée.
On aurait besoin de se prendre en main et retravailler. Ce n’est pas grave d’être chômeur (ou SDF, ou sortir d’une addiction ou de prison). Mais ce qu’on perd, c’est la capacité de travailler à nouveau. Cela peut nous faire reculer et refuser de recevoir la grâce de Dieu.
Et s’ils ne peuvent donner leur consentement ?
Il y a des personnes qui sont incapables de dire oui, tellement elles sont paralysées par leur situation. C’est là qu’interviennent leurs amis pour les emmener au pied de Jésus, quels que soient les moyens. Dans Marc 2.3 ils sont passés par le toit ! On parle du paralytique que ses 4 amis ont emmené à Jésus. Quelle chance que cette homme avait 4 amis qui se sont déplacés pour et avec lui !
Et Jésus voyant LEUR foi a pardonné ses péchés. Et lui a ordonné « Lève-toi, prend ton lit et va dans ta maison ». Tout cela était impossible mais « à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde ».
Résumé
Le trouble du stress post–traumatique peut apparaître à la suite d’événements traumatisants qui occasionnent une détresse importante.
On peut discerner par les symptômes, les éventuelles causes de leur comportement ou anxiété.
Faire partie d’un groupe de parole : C’est le début du processus de guérison de pouvoir mettre des mots sur le traumatisme. Mais ce n’est pas LA guérison.
Les séquelles de nos stress post-traumatiques sont enracinées dans nos émotions et nos sentiments (une émotion qui se justifie avec un raisonnement) et aucun chirurgien ne peut y accéder pour régler le problème sauf Dieu.
Comme avec un chirurgien, nous n’avons pas besoin de comprendre exactement comment Dieu et Sa parole vont opérer. On Lui fait confiance qu’Il sait quel abcès a besoin d’être percé et nettoyé.
Prière
Oh Jésus, ton esprit a été meurtri par des gens qui t’ont traité de bâtard, d’avoir un démon, d’être né au mauvais endroit (Nazareth). Mais surtout, ils ont nié qui Tu étais (le Messie) car Tu ne cadrais pas avec leurs idées pré-conçues. Mais Tu te savais le bien-aimé de Ton Père. Et la connaissance de Sa Parole t’a protégé de toutes les circonstances de Ta vie. Merci, pour chaque personne qui lira ces lignes. Réponds à leur appel au secours et apporte la “guérison divine” dans leur vie. En plus, Tes voies sont gratuites et efficaces ! Que le bon parfum de Ta Présence soit répandu autour d’eux par leur témoignage. Que Ton nom soit glorifié. Amen
Stress Post-Traumatique et Guérison Biblique
Le trouble de stress post–traumatique est un trouble anxieux qui se différencie des autres troubles anxieux par son origine : un événement traumatique. Le trouble de ce choc post–traumatique peut apparaître à la suite d’événements traumatisants qui occasionnent une détresse importante.
Avant de discuter un sujet si délicat, j’aimerais préciser que je n’ai aucune compétence professionnelle dans ce domaine. Je ne suis ni psychiatre ni thérapeute ni même (dans le sens officiel du terme) un pasteur. Ma seule autorité réside dans le fait que j’en ai été victime et j’en suis sorti. Et du point de vue expérience, j’ai pu indiquer à d’autres le chemin où j’avais trouvé la libération.
“Mes Voies” ou “Ses Voies”
Car nous avons tous la tendance de vouloir ramener Dieu à notre niveau. Mais la Bible dit clairement,
« Car Mes pensées ne sont pas vos pensées,
Et vos voies ne sont pas Mes voies, dit l’Eternel.
Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre,
Autant Mes voies sont élevées au-dessus de vos voies
Et Mes pensées au-dessus de vos pensées. » (Esaïe 55.8-9)
Chercher la guérison au bon endroit
Etant l’animateur d’une groupe biblique d’évangélisation autrefois, on pouvait discerner par les symptômes, les éventuelles causes de leur comportement ou anxiété.
Nous subissons tous un stress post-traumatique
Les traumatismes qui sont à la base des conflits de société
Oui, (comme dit le site www.anxiéte.fr) le trouble de stress post–traumatique peut apparaître à la suite d’événements traumatisants qui occasionnent une détresse importante.
L’ensemble de ces symptômes entraîne une souffrance significative de la personne, et /ou une altération de son fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Ainsi, le fonctionnement entier du patient peut être tourné vers le traumatisme et son souvenir.
Les sujets vont avoir tendance à éviter les pensées et les conversations qui leur rappellent le traumatisme, mais également les lieux, les situations et les personnes susceptibles de leur rappeler la situation originelle. Leurs intérêts et leur mode relationnel se réduisent peu à peu.
C’est encore plus problématique quand il y a des complications.
En particulier, il n’est pas rare de voir apparaître :
La survenue de complications assombrit évidemment le pronostic.
Des solutions qui fonctionnent partiellement
Dale Carnegie (un motivateur renommé) dira que ce n’est pas la chose (choc) qui vous est arrivé qui importe. Cela n’est que 10% de l’équation. Les 90% c’est la façon dont vous réagissez.
Un psychologue ou psychiatre dira de laisser le passé dans le passé. C’est certain que c’est une bonne idée, mais si vous vous trouvez en prison (même psychologique) à cause des actions passées, cela vous revient dans le visage tous les jours.
On voit dans les téléfilms (NCIS, Sherlock Holmes) que les personnes en proie avec des traumatismes vécus sur le champ de bataille ou une addiction à l’héroïne ont besoin de faire partie d’un groupe de parole. C’est le début du processus de guérison de pouvoir mettre des mots sur le traumatisme. Mais ce n’est pas LA guérison. Au contraire, l’expérience montre quand on roule dans la boue et la fange de notre passé, qu’il ne faut pas être surpris par l’odeur désagréable que l’on dégage.
Cela fait beaucoup de bien aux participants de pouvoir se libérer et aussi de savoir qu’ils ne sont pas seuls en écoutant les témoignages des autres. Ils découvrent qu’ils ont tous vécu des événements traumatisants mais ont pris l’habitude de renforcer l’emprise des émotions négatives que la situation a engendrées. Il suffit de le répéter une fois par jour pendant 21 jours dans son esprit (comme disent certains spécialistes) pour que cela devienne une habitude. Ces habitudes émotionnelles, comme toute habitude, sont comme des fers sur un prisonnier. On ne peut s’en défaire sans de l’aide.
Pensez à autre chose
Une grande découverte de notre temps est que l’esprit humain ne peut se concentrer sur plus de deux choses en même temps. C’est pour cela que le psy essaie de nous faire penser à autre chose dès que l’angoisse nous atteint à nouveau.
(Rappelez -vous de Louis de Funès dans Les Gendarmes à New York qui avait cru voir sa fille sur le paquebot. Cela serait une catastrophe pour sa carrière de gendarme de ne même pas pouvoir faire obéir sa propre famille. Alors le psychiatre lui a appris à allumer une grosse allumette et se concentrer là-dessus en disant qu’il était en paix et que sa fille n’était pas là. Le problème avec cette méthode est que sa fille était bien là et que les allumettes s’éteignent… Mais c’est une bonne idée d’apprendre à son esprit de se concentrer sur une autre pensée moins traumatisante.
Pas plus de deux tâches à la fois
Dans Futura Sciences, on découvre les résultats des études effectuées à ce sujet :
Notre cerveau, certes performant, ne peut apparemment pas se concentrer sur plusieurs choses à la fois.
Cela fonctionne pour deux tâches, mais pas plus. Les chercheurs ont réitéré l’expérience en donnant aux volontaires trois actions à effectuer simultanément. Résultat : des erreurs en pagaille, un temps de réaction particulièrement allongé, et les sujets ont dû abandonner au moins l’une des tâches.
Les habitudes de réflexion sont difficiles (voire quasi impossibles) à effacer
Cette nature duale de la fonction frontale peut expliquer pourquoi le cerveau humain est incapable de réaliser plus de deux tâches en même temps et est certainement la cause de nombreuses limitations dans nos capacités de raisonnement, de décision et d’adaptation.
https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/cerveau-cerveau-peut-il-gerer-trois-choses-meme-temps-1462/
Bien que ces considérations permettent de conduire des gens sur la voie de guérison d’un stress post-traumatique, on est encore loin de la guérison complète. Car les habitudes de réflexion sont difficiles voire quasi impossibles à effacer (au moins d’une manière éthique).
La mauvaise habitude à remplacer par une « bonne » habitude
La seule chose qui marche est que la mauvaise habitude soit remplacée par une « bonne » habitude.
Encore faut-il que la bonne habitude ne soit pas encore plus nuisible, voire une contrefaçon qui vous rende encore plus tourmenté qu’avant.
En plus, les années d’habitudes persistantes ne s’effacent pas en un claquement de doigt, même si avec un thérapeute, nous en découvrons l’origine.
Les séquelles de nos stress post-traumatiques sont enracinées dans nos émotions et nos sentiments (une émotion qui se justifie avec un raisonnement) et aucun chirurgien ne peut y accéder pour régler le problème sauf Dieu. C’est ce que dit la Bible.
« Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée (lisez « scalpel ») à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointure et moelle ; elle juge (faire l’évaluation et trouver des solutions) les sentiments et les pensées du cœur. » (Hébreux 4.12)
Faire confiance au “Grand Chirurgien” pour traiter l’abcès
Comme avec un chirurgien, nous n’avons pas besoin de comprendre exactement comment Dieu et Sa parole vont opérer. On Lui fait confiance qu’Il sait quel abcès a besoin d’être percé et nettoyé. On espère aller mieux après l’opération bien que cela dépende aussi de nous (ne pas s’exposer à nouveau aux sources de traumatisme, suivre la prescription et s’accorder un temps de convalescence). Mais Il est notre Créateur, et Il sait exactement comment nous fonctionnons.
Dans nos églises, les pasteurs sont poursuivis par des personnes qui ont besoin de parler. Mais, bien que cela leur fasse du bien, cela ne les guérit pas durablement de leur stress post-traumatique. Car ils vont d’une l’église à une autre pour trouver un soulagement en espérant une libération.
Le secret de la guérison intérieure ?
De mon expérience (et cela n’engage que cela), la délivrance n’est possible que si la Parole a été entendue et de préférence mémorisée. Cela permet un processus de « guérison d’origine divine » dans leur vie intérieure. Qu’ils donnent leur consentement (comme à l’hôpital avant une opération) pour permettre à Dieu d’intervenir. Et puis une simple prière d’autorité que Jésus donne à ses serviteurs permet de voir des miracles.
D’ailleurs, c’est exactement le processus décrit dans la Parole :
« Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient. » (Marc 16.20)
Un cas pratique de libération du stress post-traumatique
Dans le cas de la dame qui avait été abandonnée par son mari et ne pouvait plus dormir sans prendre du Valium de peur que sa fille l’abandonne aussi :
Elle a passé 5-6 semaines dans le groupe biblique. Elle écoutait des études sur la foi, la prière, et prenait l’habitude tous les jours de lire un passage biblique. Mais elle voyait aussi que les membres du groupe disaient pendant le temps des prières des uns des autres, « ce soir c’est son tour ! »
Ce soir, c’est son tour de recevoir la guérison de son stress post-traumatique !
Ce soir-là, c’était effectivement son tour. Alors elle a expliqué son cas. Et toutes ses craintes et la douleur de son vécu sont sorties. Après chaque pause, tout ce que l’animateur pouvait lui dire était, « Est-ce que c’est cela que tu veux ? » Non, mais (et elle continuait avec la suite de son histoire). « Est-ce que c’est cela que tu veux ? »
Quand elle a fini, on lui a demandé si elle voulait bien que Dieu remplace ses douleurs et craintes (stress post-traumatique) avec Sa Paix et Sa Présence. Elle a donné son consentement. Les animateurs ont simplement prié (avec remerciement) que Dieu avait entendu notre prière.
Pendant une semaine, pas de nouvelles
En la voyant à nouveau, nous la reconnaissions à peine. Elle était radieuse. Elle était allée chez la coiffeuse et ses yeux n’avaient plus ce regard accablé.
« Comment ça va ? Cela va très bien, merci. Vous dormez bien ? Oui pourquoi ? Depuis une semaine comme un bébé ! Et le Valium ? Le soir, après la réunion, je sentais que Dieu me disait de m’en débarrasser. Alors je l’ai jeté dans les toilettes et je n’en ai plus eu besoin. » (C’est son témoignage, mais ce n’est pas à faire à moins que Dieu dirige ainsi.) Les docteurs savent qu’un sevrage d’un médicament addictif n’est pas facile. Dans son cas, Dieu a enlevé le besoin même de le prendre.
Dieu fait-il Ses miracles toujours de la même manière ?
Absolument pas. Il est souverain. Je reconnais que Dieu ne fait que rarement Ses Miracles de la même manière. Sinon on en ferait une Religion ! Dieu peut utiliser des docteurs, la nature, de la musique, des pasteurs ou des prêtres ou une parole d’un petit enfant pour guérir un stress post-traumatique. (Il suffit d’étudier tous les miracles décrits dans la Bible pour s’en rendre compte.)
Nous savons que l’esprit humain doit toujours avoir quelque chose pour le remplir. Dans le domaine spirituel, on fait souvent l’erreur de rechercher les cadeaux (les réponses à nos prières) que Dieu peut nous apporter plutôt que de chercher Dieu Lui-même. Si ce n’est pas la Présence de Dieu qu’on recherche, autre chose remplira l’espace de notre cœur. Généralement, ce sont des soucis pour tout et rien qui remplit nos pensées.
Les soucis sont directement opposés à la Foi parce qu’ils tiennent à distance le “Facteur X” de la présence de Dieu dans ce monde. Mais en essence c’est le même processus :
L’odeur de notre stress post-traumatique ou le parfum de notre guérison
Les odeurs de nos pensées se sentent de loin. Quand vous venez de nettoyer les écuries ou le poulailler, votre entourage aura hâte que vous preniez une douche avec beaucoup de shampoing !
Paul dit « Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ et qui répand par nous en tout lieu l’odeur de Sa connaissance ! Nous sommes, en effet, pour Dieu, la bonne odeur de Christ parmi ceux qui sont sauvés… une odeur de vie donnant la vie ». (2 Corinthiens 2.14-16)
C’est pourquoi nous avons besoin de mémoriser, ou au moins lire la Parole tous les jours pour entretenir notre guérison. La foi vient de ce qu’on entend de la Parole de Dieu. Et Sa présence produit la Paix et la confiance en Sa bonté, sans avoir besoin de contrôler nos circonstances. Nous avons appris ce que dit la Parole :
« Déchargez-vous sur Lui de tous *vos soucis, car Lui-même prend soin de vous » (1 Pierre 5.7)
Pour éviter de se “contaminer” à nouveau
* Le Saint Esprit peut vous alerter dans votre esprit si vous allez trop loin dans votre réflexion ou souci. Au départ vous repassez des faits réels qui vous sont arrivés. Mais dès que vous rajoutez vos conclusions négatives, l’Esprit de Dieu utilise la Parole pour vous rappeler tout ce que Jésus a dit. Il vous empêche d’aller plus loin de peur que vous vous contaminiez vous-même par votre incrédulité !
Se souvenir de sa situation, en revanche, est utile pour pouvoir témoigner comment Dieu vous a délivré de vos angoisses. Mais ce n’est pas utile de rouvrir d’anciennes plaies. L’événement traumatisant ne produit plus de stress et même s’il y a encore des cicatrices, elles sont saines et libres de toute infection. Car Dieu n’est pas un chirurgien qui fait un travail bâclé.
Pourquoi demander le « consentement » d’être guéri de son stress post-traumatique ?
Comme vous le savez déjà, beaucoup veulent rester « victimes ». Cela leur plait de pouvoir raconter leur malheur à tout le monde. Ils se régalent dans la pitié des autres. Et il y a plusieurs dangers qui nous guettent si on reçoit la guérison.
Et s’ils ne peuvent donner leur consentement ?
Il y a des personnes qui sont incapables de dire oui, tellement elles sont paralysées par leur situation. C’est là qu’interviennent leurs amis pour les emmener au pied de Jésus, quels que soient les moyens. Dans Marc 2.3 ils sont passés par le toit ! On parle du paralytique que ses 4 amis ont emmené à Jésus. Quelle chance que cette homme avait 4 amis qui se sont déplacés pour et avec lui !
Et Jésus voyant LEUR foi a pardonné ses péchés. Et lui a ordonné « Lève-toi, prend ton lit et va dans ta maison ». Tout cela était impossible mais « à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde ».
Résumé
Prière
Oh Jésus, ton esprit a été meurtri par des gens qui t’ont traité de bâtard, d’avoir un démon, d’être né au mauvais endroit (Nazareth). Mais surtout, ils ont nié qui Tu étais (le Messie) car Tu ne cadrais pas avec leurs idées pré-conçues. Mais Tu te savais le bien-aimé de Ton Père. Et la connaissance de Sa Parole t’a protégé de toutes les circonstances de Ta vie. Merci, pour chaque personne qui lira ces lignes. Réponds à leur appel au secours et apporte la “guérison divine” dans leur vie. En plus, Tes voies sont gratuites et efficaces ! Que le bon parfum de Ta Présence soit répandu autour d’eux par leur témoignage. Que Ton nom soit glorifié. Amen